Actuellement, les voitures électriques ne sont plus une simple tendance, mais une réelle alternative aux véhicules thermiques. Une nouvelle étude réalisée par Arval Mobility Observatory a confirmé une fois de plus les avantages significatifs de ces moyens de transport. Bien que le prix d’achat initial soit élevé, les économies obtenues sont à long terme, surtout sur les dépenses liées au carburant et à l’entretien.
Le coût d’achat, un obstacle rapidement compensé
En général, les voitures électriques ont un prix d’achat plus élevé que leurs homologues thermiques. L’étude révèle que le coût moyen d’acquisition d’une auto à zéro émission est d’environ 30 899 euros. Ce montant s’élève à 10 000 euros de plus qu’une voiture à essence ou diesel, dont le prix moyen est à 20 242 euros. Cet écart est souvent un frein pour les acheteurs, en particulier pour les entreprises cherchant à renouveler leurs flottes.
Cependant, ce surcoût initial est rapidement compensé puisque les véhicules électriques bénéficient de fiscalités avantageuses. En effet, vous pouvez retrouver l’absence de taxes sur les émissions. Dans certains pays, l’Etat offre un bonus écologique pour ce type de véhicule. Même s’il y a des aides qui disparaissent progressivement, ces dispositifs permettent de rentabiliser l’investissement sur quelques années.
La possibilité de faire des économies sur le long terme
L’un des principaux arguments en faveur des voitures électriques est leur coût total de détention (TCO). Ce dernier inclut les dépenses liées à l’achat, l’entretien, le carburant ou l’électricité, ainsi que les taxes. Pour 100 000 kilomètres, le coût total pour une voiture écologique est estimé à 37 747 euros, contre 37 094 euros pour une version thermique. La différence est donc minime, mais varie en fonction des modèles.
Le prix de revient kilométrique (PRK) est aussi très proche, avec 0,377 euro pour les voitures électriques et 0,371 euro pour les autos traditionnelles. D’après les comparaisons, les modèles comme la Citroën ë-C3 ou la Renault Mégane E-Tech présentent des PRK inférieurs à ceux de leurs équivalents thermiques.
Des coûts d’exploitation réduits
Alors que les véhicules essence ou diesel doivent faire face à des dépenses croissantes en carburant, les voitures électriques offrent une alternative moins coûteuse grâce à la recharge électrique. Dans le TCO, les dépenses en carburant pour les moteurs thermiques représentent environ 21 % du coût total, contre seulement 11 % pour la recharge des véhicules électriques.
En chiffres, cela se traduit par un budget de 10 000 euros pour les modèles thermiques et 5 500 euros pour les versions électriques. Dans le cas où les aides fiscales sont maintenues, cette différence pourrait encore s’accentuer.
Des efforts à faire pour les véhicules utilitaires versions électriques
Si les voitures électriques affichent des résultats positifs, le constat est moins favorable pour les utilitaires à zéro émission. Bien que ces derniers soient également plus respectueux pour l’environnement, ils restent beaucoup plus chers à l’achat et à l’usage que leurs versions thermiques.
À titre de rappel, le PRK pour les utilitaires électriques s’élève à 0,313 euro par kilomètre, tandis que celui des modèles essence ou diesel est de 0,288 euro. Cela s’explique principalement par le coût d’acquisition élevé qui peut atteindre 31 322 euros. Afin de réduire les PRK, l’Arval Mobility suggère aux constructeurs de produire des prototypes plus abordables.