La fameuse peur de l’autonomie empêche de nombreux automobilistes de passer à la voiture électrique. Pourtant, les trajets quotidiens sont souvent plus courts qu’on ne le pense.
Le débat sur l’autonomie des voitures électriques regorge d’émotions et de préjugés. De nombreux automobilistes sont encore sceptiques lorsqu’il s’agit de passer du moteur à combustion à la propulsion électrique. Le nombre d’immatriculations de voitures électriques en France en témoigne. De ce fait, nous allons parler des barrières psychologiques qui empêchent de nombreuses personnes de passer à la voiture électrique et de la manière dont elles peuvent être surmontées.
Une meilleure connaissance réduit la peur de l’autonomie
L’un des principaux problèmes évoqués est ce qu’on appelle la peur de l’autonomie. De nombreux automobilistes craignent que la batterie de leur voiture électrique ne suffise pas à couvrir de longues distances et qu’ils soient ainsi immobilisés. Pourtant, les conducteurs français ne font pas plus de 31 km par jour en moyenne.
En France, le rapport à la voiture n’est pas forcément rationnel. Tout d’abord, beaucoup de personnes n’achètent pas leur voiture en se concentrant sur l’usage quotidien. La plupart d’entre eux incluent toujours le cas particulier, les vacances, le transport de meubles ou d’autres aspects de leur utilisation dans leurs réflexions lors de l’achat. Ils souhaitent des véhicules polyvalents qui peuvent tout faire, y compris rouler indéfiniment sans avoir à se soucier. De plus, on s’en tient souvent à ce que l’on connaît plutôt que de s’aventurer en terrain incertain.
Avoir les bons gestes facilite le voyage
L’amélioration constante de l’infrastructure de recharge est toutefois un point qui contribue à réduire l’angoisse liée à l’autonomie. Pour cela, il faut néanmoins apprendre de nouvelles routines qui, aujourd’hui, sont devenues simples. La voiture électrique planifie l’itinéraire complet, généralement en incluant les bornes de recharge : penser juste au ravitaillement dès la planification.
Cette évolution contribue à renforcer la confiance dans la capacité des voitures électriques à être utilisées au quotidien. À cela, s’ajoute le fait qu’elles peuvent parcourir des distances de plus en plus longues. De nombreux modèles sont d’ores et déjà adaptés aux longs trajets.
Les expériences positives avec les voitures électriques favorisent l’acceptation
Une autre façon de surmonter les problèmes d’autonomie des voitures électriques est la nécessité de faire des pauses pour recharger la batterie. Ces pauses forcées peuvent être positives pour la santé des conducteurs. De plus, leurs durées seraient généralement plus courtes que ce que l’on pourrait attendre d’une voiture électrique. En effet, les modèles les plus récents peuvent généralement être rechargés à 80% en seulement 20 minutes : c’est assez de temps pour prendre un café ou faire ses courses.
L’auriez-vous su ? Il existe désormais près de 14 500 bornes haute puissance (dont 7 000 ultra-haute puissance) en France pour recharger votre voiture électrique en déplacement ; et la tendance est à la hausse !
Conclusion
Le scepticisme initial à l’égard de l’autonomie des voitures électriques diminue avec le temps. Après quelques mois d’expérience sur la route, le stress en vient à baisser.
De plus, les expériences positives des conducteurs de ce type de véhicules sont fréquemment partagés, ce qui aide les autres à surmonter leurs doutes. Sans toutefois oublier qu’avec le temps, ces voitures évoluent et par ricochet, arrive donc à convaincre de plus en plus de personnes.
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