Les États-Unis intensifient la guerre commerciale contre la Chine en visant les exportations de semi-conducteurs. Récemment, l’administration Biden a interdit la vente des puces intégrées dans les systèmes novateurs d’IA et les supercalculateurs. Ces restrictions renforcent d’autres sanctions précédentes. Les États-Unis souhaitent conserver leur avance technologique face à une Chine en plein essor.
Washington impose de nouvelles restrictions sur les exportations vers la Chine
Le gouvernement de Biden espère affaiblir les capacités militaires et économiques de la Chine par ces mesures. Ces restrictions limitent l’accès aux techniques de pointe, moteur de l’industrie industrielle. Les États-Unis soupçonneraient une application militaire de ces technologies. Fait qui accentuerait les tensions existantes entre les deux grandes puissances.
Les Pays-Bas et le Japon sous pression
Les Pays-Bas et le Japon font figure de leaders dans la fabrication de machines de lithographie et de technologies de semi-conducteurs. Pour l’heure, ils sont confrontés à un dilemme. En effet, les États-Unis imposent des restrictions et leurs alliés doivent ménager leur coopération tout en préservant leur relationnel économique avec la Chine. Le Japon, d’habitude si réfractaire à ces pressions, s’est montré plus coopératif. Les deux pays s’entendent sur la préservation de leur sécurité nationale. De plus, un appui stratégique renforcerait leur positionnement sur l’échiquier international.
Les Menaces et contre-mesures de la Chine
En riposte aux nouvelles restrictions, Pékin a fait entendre son désaccord et a souligné qu’il adopterait des mesures de rétorsion. Le gouvernement chinois déclare que les restrictions américaines entraîneraient des conséquences dommageables pour les entreprises occidentales travaillant en Chine.
Les représailles commerciales et économiques chinoises se traduiraient par des taxes punitives sur les exportations des pays alliés. D’autres restrictions d’investissements ou encore d’interruption des chaînes d’approvisionnement pourraient suivre. Une volonté chinoise se profile derrière ces menaces pour affirmer son statut de puissance mondiale et pour dissuader toute ingérence.
Le gouvernement chinois a redoublé d’efforts pour développer ses propres capacités en termes de semi-conducteurs. Son objectif ambitieux consiste à réduire sa dépendance aux technologies étrangères. Actuellement, la Chine surinvestit dans la recherche et le développement. Toutefois, certains experts estiment que la Chine n’est pas encore prête à se passer totalement des importations dans ce domaine, malgré ses objectifs. »
Quelles sont les perspectives pour chacun des protagonistes ?
Loin de s’apaiser, la guerre des semi-conducteurs s’intensifie de jour en jour. Les États-Unis entreprennent la fabrication de 28 % des puces de moins de 10 nm d’ici à 2032. Alors que la Chine ne dépasserait pas 2 %. Ces disparités témoignent de la dépendance croissante des nations vis-à-vis de ces composants électroniques vitaux pour leur souveraineté technologique.
L’abondance d’investissements américains dans leurs processus de fabrication, couplée à des restrictions visant la Chine, pourrait conférer une certaine avance aux États-Unis. Malgré ce climat délétère, les relations entre les États-Unis et la Chine continuent d’évoluer. Le vainqueur de cette course effrénée, en plus d’être un négociateur commercial zélé, serait capable d’innover et de s’adapter aux mutations du marché.
Force est de constater que le blocus américain impose de nouvelles contraintes à l’industrie chinoise des semi-conducteurs. Dans l’escalade des tensions actuelles, affronter le dragon chinois s’avère dangereux, d’autant plus que la multiplication des facteurs de risque menace la stabilité mondiale.
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