Dans un contexte où la préservation de l’environnement est devenue de plus en plus importante, la question de la durée de vie des appareils électroménagers devient primordiale. Selon des études, la longévité de certains équipements semble s’allonger. C’est une bonne nouvelle aussi bien pour les consommateurs que pour la planète.
Toutefois, cette amélioration n’est pas uniforme puisqu’il existe des modèles qui ne bénéficient pas de cette évolution, ce qui est le cas des téléviseurs et des aspirateurs. Quelles sont alors les différentes innovations dans ce secteur ? Comment les fabricants peuvent-ils optimiser la conception de leurs produits ?
Des progrès notables dans le domaine des appareils électroménagers
Le gros électroménager, notamment le lave-linge, a vu sa durée de vie s’améliorer ces dernières années. D’après le baromètre de la FNAC, des marques comme Miele, Siemens, Bosch et Electrolux ont prolongé la disponibilité des pièces détachées pour ces dispositifs.
De cette manière, il est désormais plus facile de les réparer en cas de panne. Ces efforts se traduisent généralement par un cycle de vie qui s’étend de sept à dix ans, voire 15 ans pour les enseignes les plus responsables. Outre la prise de conscience environnementale, cette tendance est en partie due à des pressions législatives visant à lutter contre l’obsolescence programmée.
Les téléviseurs et les aspirateurs, des produits à la traîne ?
Contrairement aux lave-linges qui sont plus fiables, les téléviseurs et aspirateurs n’ont pas connu d’amélioration significative en termes de longévité. Vu qu’ils sont difficiles à réparer, ils ont une durée de vie plus courte. Les composants de ces équipements sont non seulement rares, mais également trop chers par rapport aux prix d’un modèle neuf. Ainsi, cela pousse les consommateurs à acheter un nouvel appareil au lieu de le faire réparer.
Dans les cas des TV, c’est surtout les technologies comme le 4K ou OLED qui incitent les gens à remplacer leurs écrans. Quant aux aspirateurs, la plupart des modèles à bas prix sont conçus avec des pièces peu durables. Ils tombent souvent en panne et les coûts du dépannage peuvent dépasser sa valeur.
Les défis liés à la réparabilité des petits électroménagers
Le petit électroménager, à savoir les micro-ondes, les mixeurs, les cafetières ou les bouilloires, reste une catégorie problématique en matière de longévité. Bien qu’ils soient vendus à des prix compétitifs, leur réparabilité pose un véritable souci. Avec l’évolution des tendances de consommation et de design, il devient plus économique pour les constructeurs de produire de nouvelle version que de proposer des pièces de rechange.
Malgré leur tarif très abordable, ces dispositifs génèrent une quantité importante de déchets électroniques lorsqu’ils sont jetés plutôt que réparés. Afin de répondre à ce problème, il est donc primordial que les fabricants se focalisent sur le coût de réparation.
Vers une amélioration globale grâce à la législation
Il est certain que le prolongement de la durée de vie des électroménagers s’inscrit dans un contexte plus large que la lutte contre l’usure programmée. Pour encourager l’adoption de comportements plus responsables, un indice de réparabilité a été mis en place en France depuis 2021.
Cela a motivé les entreprises à revoir la conception de leurs produits. Au fur et à mesure que cette initiative se développe, les constructeurs sont contraints d’améliorer la durabilité de leurs appareils. Si les gros électroménagers montrent déjà des progrès, les petits électroménagers devront suivre cette voie.